L ’ INTENTION En 2020 le spectacle vivant a dû s’effacer laissant place aux doutes et à l’incertitude. Après le confinement, la fermeture des frontières ainsi que l’interdiction des grands rassemblements, le monde du spectacle est en pause, les yeux rivés sur la progression de la pandémie et sur les annonces du président. Nos spectacles allant d’annulation en annulation, l’année dite « blanche » nous a permis de travailler sur un thème devenu évident pour nous « Le temps » et d’adapter nos spectacles à la situation. Mélangeant les styles où se côtoient la danse , la musique ainsi que les prouesses, c’est avant tout un questionnement sur le temps .Le format et la musique choisis permettent de se produire en fixe dans des lieux comme la cour d’une école ou d’un EHPAD , à l’intérieur d’un quartier résidentiel ou bien déambulant dans les rues avec le public aux fenêtres en utilisant l’espace urbain pour aller à sa rencontre, tout en respectant la distanciation de rigueur qui nous est imposée. L ’ ESTHETIQUE Une machinerie mobile et lumineuse. Un comédien-musicien trône à cinq mètres de haut sur une horloge en mouvement . Une danseuse automate à l’intérieur de cette machinerie, se libère de cet univers mécanique pour des danses chaloupées . L’envolée d’une trapéziste sur un agrès mobile et autonome qui tournoie sur son axe et s’élève à neuf mètres de haut, survolant son auditoire comme un oiseau sorti de sa cage.Trois musiciens en électron libre symbolisent le carillon qui sonne et qui marque le temps. |